Les anciens Aïnous passaient beaucoup de temps, durant l'année, à récolter de la nourriture au sein de la nature. Ils ne déracinaient pas les plantes sauvages, mais laissaient plutôt les racines derrière eux pour assurer une récolte l'année suivante. Une culture de l'agriculture durable et responsable qu'ils ont su garder à travers les âges.
Des plantes sauvages saisonnières, du gibier et des fruits de mer sont des plats que l'on retrouve communément sur les tables à manger, et qui étaient également stockés pour les longs hivers et en prévisions des périodes de vaches maigres.
À la fin de la période Edo, les Aïnous ont également commencé à cultiver des légumes, qui ont été utilisés pour une grande variété de plats. Parallèlement à l'augmentation du nombre d'immigrants de Honshu durant l'ère Meiji, l'environnement entourant les indigènes et leurs habitudes alimentaires ont subi des changements importants. Un exemple frappant est l'utilisation d'assaisonnements. Les plats cuisinés aujourd'hui dans tout Hokkaido sont basés sur ceux cuisinés à cette époque. Cep ohaw, Rataskep et de nombreux autres plats étaient populaires comme plats quotidiens ou plats de cérémonie spéciaux. Cette tradition s'est transmise jusqu'à nos jours.
